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Vous soupçonnez l'ennemi d'arborer un drapeau blanc afin de tendre une embuscade.
Que faites-vous ? Quelle est la manière acceptée ou acceptable d'indiquer sa reddition ? Comment savoir s'ils sont sincères ou non ?

• Certains symboles sont reconnus en vertu des lois sur les conflits armés et signifient que certaines personnes et lieux sont protégés.

• Vous devez toutefois rester prudent face à toute tentative de reddition qui vous semble suspecte. Goose Green (1982) offre un exemple de l'utilisation d'un faux drapeau blanc ayant entraîné la mort d'un officier.

• Alors que la technologie des armes continue de se développer, dans quelle mesure est-il important que les systèmes intelligents puissent reconnaître et accepter les tentatives légitimes de reddition ?

« Étant donné que le drapeau blanc est un emblème reconnu dans le droit des conflits armés, il n’est pas surprenant qu’il y ait des clauses dans le droit international qui discutent de l’utilisation et du mauvais usage du drapeau blanc... attaquer quelqu’un pendant que vous agitez un drapeau blanc est un exemple de perfidie. »

La raison pour laquelle la perfidie est considérée comme si grave est qu’elle sape la protection de ceux qui ont légitimement droit à cette protection... Si...les forces avaient agi de cette manière, alors les forces opposées seraient beaucoup moins susceptibles de croire que l’affichage d’un drapeau blanc représentait un désir légitime de négocier et/ou de se rendre, ce qui signifie que...les troupes qui exprimaient un désir sincère de se rendre étaient moins susceptibles d’être prises au sérieux et donc elles auraient pu être tuées, malgré leur désir d’arrêter de se battre et de se livrer.

Stephen Coleman, Military Ethics: an Introduction with Case Studies, (Oxford University Press, Oxford, 2013), p228-229, 231.

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